C’est avec joie que j’ai redécouvert ce peintre qui a nourri mes souvenirs d’enfance.

Créateur d’affiches décoratives typiques du mouvement « Art nouveau » il influence et révolutionne l’affiche.

Une exposition riche de détails et précise sur la démarche du peintre :

Il photographiait tout d’abord ses modèles dans des poses mystiques, romantiques et inspirées, photos dans lesquelles il pose lui-même. Quelques fois ses modèles posaient même sous hypnose.

Il stylise la nature, les fleurs, et ses compositions sont luxuriantes et abondantes. La femme  est toujours au centre, stylisée le visage dans un cercle comme sacralisée, les cheveux magnifiquement dessinés en volutes.

 Il réalise de nombreuses affiches pour Sarah Bernard et son contrat avec un imprimeur lui donne de travailler pour des emballages de savonnettes, de biscuits , de flacons de parfum, et des affiches de Salon d’art.

Sa notoriété atteint son comble avec la décoration de la boutique du bijoutier Georges Fouquet .

Je suis restée sur ma faim avec cette exposition un peu succincte, très (trop) contrastée entre la première partie de sa vie et la seconde où il choisit de développer sa peinture de cœur , philosophique, humaniste et utopiste pour défendre ses idées patriotiques. Il ne faut pas oublier que Mucha était artiste austro-Hongrois et que son pays natal n’était pas reconnu comme un pays indépendant jusqu’en 1918.