« L’inexplicable, le mystère surgit alors. »

Laurence, femme artiste incarne l’art de jongler entre les tâches quotidiennes et le beau métier de plasticienne.

Au hasard de la vie de tous les jours, elle glane sa matière picturale.

Comment me direz-vous ?

Oh ! Simplement en acceptant d’amis, de proches une planche de timbres, des partitions d’un amateur de musique par ci, une pétitions de signatures d’enfants par là.

 

Dans la pénombre, Laurence accueille le fortuit, la faille, le détail, dans ces heures de solitude qui se présentent dans une journée bien remplie.

Enfin, dans son atelier, Laurence réveille la matière endormie.

L’inexplicable, le mystère surgit alors.

Univers constellés d’étoiles de papiers rose ou bleu outremer, voyage dans la galaxie des formes, triturées et atypiques, tableaux poèmes. Laurence ose tout.

Elle colle, gratte, coud, coupe, mélange.

L’alchimie s’opère alors sur ses toiles où un éclair noir d’encre de chine éclabousse les tissus bruts.

Ses émotions affleurent dans ce bleu turquoise, ses joies s’immobilisent dans ce rouge magenta, ses chagrins se colorent de ce vert Véronèse. Par couches successives, la toile s’imprègne d’empreintes florales, d’incrustations de tâches vermillon, de tissus collés, tout ce quotidien enfoui.

 

La joie et le bonheur se matérialisent enfin. Le tableau naît.

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