Fernand Khnopff au Petit Palais

Date : 15.02.2019

Parcours très nostalgique dans un écrin décoré avec goût. Peut-être un éloge de la déprime, vue comme une nostalgique langueur? Ses femmes lascives, belles pourtant, contemplent un infini mystérieux caché derrière des yeux vides. Ses fleurs aussi sont belles et  presque toutes fanées.

Comme l’instant d’après, l’instant de repos ou d’oubli, l’instant d’ennui, l’instant juste avant la sieste…..

Les photos d’Alexandre représentant ses dessins ou gravures sont ensuite retouchées au crayon ou à l’aquarelle, la confrontation des techniques est intéressante, avec toujours cette nostalgie.

Cette exposition m’aura laissé en questionnements, mais pourquoi ces instants de langueurs ne seraient-ils pas montrés? Ils font, que je sache,  partis de notre vie, qui pourrait le nier ?