Miró format XXL au Grand Palais

Date : 2.11.2018

Une exposition bourrée comme un métro à l’heure de pointe, j’ai tout simplement failli repartir directement ! De quoi étouffer le plus passionné des amateurs d’art !

Bon, sérieusement  je pense qu’il est prudent de regarder les heures creuses, mais elle en vaut la peine. Mais ne désespérez pas ;  plus  sa démarche devient abstraite, graphique, ludique, moins il souhaite être « étiqueté » et moins il y de visiteurs.

Étrange équation, paradoxale même, et inversement proportionnelle à l’intérêt que ses œuvres suscitent en moi. Donc prenez le temps de passer très vite devant les premières œuvres et filez au deuxième niveau (-1)! A noter ses diverses amitiés avec les artistes et poètes de son temps et son talent de sculpteur.

Attention  pas de « retour »  possible une fois l’escalier franchi ! Ça c’est vraiment difficile pour moi car mon exercice préféré consiste à re-parcourir les expos à contrecourant en fin de visite !!

Franchement les salles d’en bas sont magistrales, magnifiques, étonnantes, émouvantes, dépouillées, méditatives, provocantes, drôles  tour à tour ou tout à la fois. J’ai retrouvé mon souffle devant son « L’espoir du condamné à mort » (oui cela peut paraitre étrange)  et j’ai médité longuement devant « Bleu I, II et III », puis  j’ai ri devant ses totems et la peinture à l’huile  «Femme, oiseau, étoile».

Je ne dirais pas « un pur bonheur » mais un « pur parcours » une authenticité inégalée, une remise en question permanente, une curiosité qui traverse le temps et l’histoire, son histoire.

 

"Femme, oiseau, étoile"

"L'espoir du condamné à mort"